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arahaba sary fivoarana ve ? quelqu’un s’assoit à l’ombre aujourd’hui parce que quelqu’un d’autre a planté un arbre il y a longtemps akory aby ! 27 janvier, 2009 classé dans : non classé — radolala @ 11:17 « brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir. » [richard bach, jonathan livingston le goéland] bienvenue sur ! regarde attentivement car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir. [léonard de vinci] merci de votre intérêt et bonne lecture ! -- 5 com mentaires nadal, 10. 11 juin, 2017 classé dans : non classé — radolala @ 18:46 champ10n. 10. -- 0 com mentaires etre ou ne pas être… charlie ? 19 janvier, 2015 classé dans : non classé — radolala @ 19:14 personnellement, je ne suis pas charlie parce que je pense fermement que le journalisme quel qu’il soit et vu la place et la responsabilité qu’il occupe se doit d’un minimum de respect vis-à-vis de la culture de l’autre et que l’essentiel de nos guerres naissent de ces formes d’irrespect ou d’écrasement de l’autre « parce qu’on est plus riches, ou plus grands, ou plus forts, ou plus intelligents, ou mieux nés, ou mieux éduqués, etc. » quand je regarde mon pays, c’est la part d’héritage occidental que nous avons choisi de garder et qui m’incommode et me blesse souvent. le fait de croire que si je le dis, c’est vrai parce que chez moi c’est ainsi et vouloir l’imposer ailleurs sans prendre la peine d’essayer de connaître l’autre qui y vit ; voilà pourquoi je ne suis pas charlie. et pourtant, je suis charlie pour la même raison, si une culture s’exprime, il faut la laisser libre de s’exprimer – tant qu’elle reste respectueuse de la liberté d’autrui – et répondre par la parole ou l’écriture plutôt que par les armes. je suis charlie parce que je condamne le fait que pour se faire entendre, l’on choisisse de passer par un massacre, soi disant parce que c’est plus facile et parce que cela fait plus de pub ; prendre par surprise, frapper vite mais frapper fort parce qu’on a décidé de miser sur nos faiblesses et que l’on ne se croit pas assez fort pour tenir tête à un journal autrement que par la mort, « parce qu’on est moins riches, et plus petits, moins forts, moins bien éduqués, mal nés, et qu’ils nous ont tout pris ». c’est une part d’héritage « tiers-mondiste » que nous avons choisi de garder et qui m’incommode et me blesse souvent. le fait de se croire tellement mal lotis que finalement, on peut tout se permettre et vouloir l’imposer, sans pendre la peine d’essayer de connaître l’autre ; voilà pourquoi je suis charlie. et puis, dans tout ça, j’apprécie particulièrement tous ces gens qui se lèvent pour exprimer, via ces deux affirmations contraires, leur solidarité et leur soutien à des causes qui, si elles semblent diamétralement opposées, n’en forment plus qu’une : la lutte pour la tolérance ; pour que chacun puisse être accepté tel qu’il est… charlie ou pas charlie. je suis rado. -- 0 com mentaires pouvoir en désarroi 16 octobre, 2014 classé dans : non classé — radolala @ 9:17 toujours aussi impétueux et… irrévérencieux, l’ancien président de la république de madagascar est rentré en catimini au pays. bravant le gouvernement en place et mettant en exergue ses failles; provoquant désarroi -semble-t-il- au sein du pouvoir mais encore réactions divergentes et bien souvent peu logiques, de toutes part. certains crient au complot, d’autres parlent de cinéma et d’accords tacites entre les protagonistes, sans parler des rumeurs qui fond des grenouilles bien plus grosses que les bœufs, des vagues se forment et sûrement beaucoup de vestes vont se retourner, souhaitons qu’à force de, elles ne soient pas trop usées. quant à la population, la principale crainte concerne le maintient d’une sécurité déjà difficile à assurer au quotidien et d’éventuels débordements. pour finir, je reprendrai une phrase de cet article de tribune de ce jour, « en matière de diplomatie, il n’y a pas d’amitié mais des intérêts. ». je me demande si les questions relatives au bien être du peuple malgache font encore partie des intérêts. -- 0 com mentaires a quoi servent nos députés ? 8 août, 2014 classé dans : non classé — radolala @ 8:32 il y a quelques mois j’avais écrit que mieux valait que les députés continuent à se chamailler pour des frivolités car lorsqu’ils commenceraient à voter des lois, nous risquerions de nous en mordre les doigts. le vote à l’unanimité et sans amendements de la loi de finance 2014 ne fut donc pas une surprise. par contre, les surprises c’est une fois la loi votée qu’elles vont surgir. j’ai eu droit à un petit cours sur le rôle de l’assistant parlementaire un jour : ce doit être un juriste car il est clair que le député n’est pas nécessairement un homme de loi et c’est l’assistant qui se documente et qui relève les points pertinents qu’il est nécessaire de discuter avant de voter une loi… il faudrait évaluer la proportion d’assistants parlementaires juristes au sein de l’assemblée et leur expérience en la matière. en tout cas, j’espère que toutes les lois ne se voteront pas de cette manière car toute loi mérite recherches approfondies et débats, même si elles semblent être la seule chose qui mettent nos députés en accord et ce, dès le prime abord. -- 0 com mentaires hopital de fortune 10 février, 2014 classé dans : non classé — radolala @ 20:19 aujourd’hui je suis allée visiter un collègue dont l’enfant d’un an et demi est hospitalisé depuis jeudi dernier. a l’hopital be de toamasina, le « grand hopital » qui jadis trônait fièrement tout le long de la route qui fait face à la mer. il semblerait qu’une épidémie de grippe fait rage sur le pays, aussi bien auprès des adultes que des enfants. mais les enfants, plus chétifs sont rapidement épuisés par le virus et se retrouvent, en masse sur les lits d’hopitaux. pour ceux qui viennent de familles modestes, ils ont à partager leur lit avec deux autres bambins… de quoi se poser des questions sur la propagation des virus et le respect des normes d’hygiènes. mais quant tu es pauvre, que tu ne fais pas partie de ces travailleurs qui bénéficient d’un appui santé même si tu constitue la majorité de la population, c’est là que tu vas, dans les salles de soin communes. et quand celles-ci sont pleines, tu partages ton lit. même la gratuité se paye dans mon pays et il faut croire que ce sont les plus pauvres qui paient le prix le plus cher. celui de n’être même pas assurés de l’appui des médecins et surtout de celui des aides soignants et infirmiers qui, méprisants car n’ayant rien à gagner en backchiche préfèrent de loin lorgner sur les salles payantes sans pour autant apporter leur aide aux patients de ces derniers, probablement fatigués de paresser dans les méandres des couloirs nauséabonds et sales de cet hopital. et je me pose la question de l’intérêt d’avoir construit cette série d’hôpitaux aux design si modernes, qui promettaient un soin gratuit pour tout malgache désireux de se faire bien soigner, et qui finalement demandent payements pour tous services rendus… ou à rendre. etait-ce vraiment nécessaire ? pourquoi ne pas avoir tout simplement amélioré « selon les normes » ce qui existait déjà à savoir les hopitaux de province et les centres de santé publics qui reçoivent des milliers de personnes et qui sont les éternels oubliés des gouvernements qui se sont succédés ? je me pose la question de savoir où est passée l’humanité de ces hommes et femmes professionnels de la santé qui un jour ont choisi ce métier dont la vocation première est de guérir son prochain. certes, le métier fait miroiter l’argent facile aussi bien pour les professionels que pour les charlatans mais, et je parle ici essentiellement pour les professionnels, n’est-ce pas cela qui vous différencie des autres hommes? votre humanité qui vous pousse à vous battre pour guérir et protéger? ou cette huma